Historique :
A visiter :
- Place vendome
- Jardin des Tuileries
- Palais royal - Musée du Louvre
- Jardin du Forum des Halles
- La conciergerie
- La Sainte-Chapelle
Vu et photographié :
- Place Vendôme
(Place située entre l'Opéra Garnier et le jardin des Tuileries)
Construits au XVIII° siècle, les bâtiments qui l'entourent ont conservé de cette époque beaucoup de charme et de majesté. Hormis les boutiques des plus grands joailliers mondiaux qui s'y sont installés depuis la fin de XIX° siècle, la place abrite également le célèbre hôtel Ritz... ainsi que le ministère de la Justice.
Au centre de la place trône la colonne de la Grande-Armée, commandée par Napoléon 1er en l'onneur des soldats victorieux lors de la bataille d'Austerlitz. Haute de 44 mètres, elle a été réalisée en faisaint fondre le bronze des canons pris aux Russes et aux Autrichiens lors de l'affrontement. Au somment se dresse la statue de Napoléon.
Comme d'autres symboles parisiens, la colonne fut détruite lors de la Commune de Paris, puis reconstruite.
- Jardins des Tuileries
(Jardins de 25,5 hectares situé entre le Louvre et la place de la Concorde)
Construit à l'emplacement d'anniennes fabriques de tuiles (d'où son nom), ce jardin fut commandé en 1564 par Catherine de Médicis (1519-1589), alors régente, qui venait de s'installer au Louvre.
Au fil des siècles, il fut plusieurs fois remanié et agrémenté de bassins.
- Palais-Royal
(Grande esplanade verdoyante bordée d'immeubles et de galeries)
Les galeries, ouvertes en 1786, regroupent des échoppes et des cafés. Protégées des rues extérieures, elles bénéficient en outre du large trottoir très prisé des passants las des voies embourbées de la capitale.
Avec l'évolution des rues lancée sous le préfet de Haussmann, les galeries du Palais-Royal perdent de leur attrait au profit des nouvelles artères commerçantes. En revanche, le jardin central conserve son charme et son aspect de cocon, protégé du bruit des voitures pourtant très présentes dans le quartier. On ne peut passer dans le Palais-Royal sans aller voir les colonnes de Buren, sculptures de marbres blanc et noir alignées, inaugurées en 1986. Cette oeuvre comtemporaine a suscité quelques polémiques quant à son aspect jugé trop moderne dans
ce lieu historique.
- Musée du Louvre
Au XII° siècle, le Louvre est une énorme forteresse militaire destiné à protèger Paris des assaillants qui pourraient arriver par la Seine, toute proche.
Vers 1360, l'endroit est transformé en riche demeure qui accueille la bibliothèque royale. François 1er (1494-1547) s'y installe et le fait agrandir.
De 1564 à 1570, la reine Catherine de Médicis (1519-1589) fait construire à 500 mètres de là le palais des Tuileries ; c'est Henri IV (1553-1610) qui va réunir les deux batiments par l'immense "Galerie du bord de l'eau", la Grande Galerie actuelle.
Les travaux d'agrandissement et d'embellissement (notamment la cration de la Cour carrée) s'accentuent pendant les règnes de Louis XIII et de Louis XIV, mais l'attrait de ce dernier pour Versailles plonge le Louvre dans sa période de sommeil.
En 1793, pousée par les demandes de la population et des grands esprits de l'époque, la Convention permet au public de venir voir les oeuvres amassées par les rois.
En 1827, les collections du musée sont agrémentées des trésors rapportés d'Egypye par Champollion.
Les travaux les plus marquants sont engagés par Napoléon III et le préfet Haussmann. Le Louvre se présente désormais sous la forme de deux grands batîments centraux contre lesquels se dressent deux autres demeures tout aussi imposantes.
En 1871, pendant la Commune de Paris (rébellion des parisiens contre le pouvoi), le palais des Tuileries est incendié.
Après son éléction en 1981, le président François Mitterrand (1916-1996)décide de créer un "Grand Louvre", plus attractif et prestigieux. Pour redonner du volume et de l'espace, l'architecte Leoh Ming Peï décide de réaménager le sous-sol et de l'éclairer par une pyramide dont les panneaux sont constitués de plaues de verre spécialement conçu pour ne pas dénaturer la lumière du jour. Haute de 21,65 mètres, elle se dresse au centre du parvis du Louvre, entre les batiments ancestraux du musée. Elle esy inaugurée le 4 mars 1988, en même temps que les 16 000 m2 du sous-sol entièrement réaménagé.
Constitué de huit départements, le musée du Louvre présente 35 000 oeuvres dans 60 600 m2 de salles dédiées aux collections permanentes.
- Halles
(Les halles étaient un immense marché situé au coeur de Paris)
A partir du XVIII° siècle, le coeur de la capitale devient le point de rencontre de tous ceux qui vendent des denrées alimentaires. Au fil des siècles, le commerce s'organise autour de boutiques et d'entrepôts. L'immense bâtiment (dont il ne reste aujourd'hui aucun vestige) dessiné par l'architecte Victor Baltard entre 1850 et 1870 regroupe la plupart des marchands.
Rançon de la gloire, la multiplication des commerces entraîne d'énormes problèmes d'hygiène.
En 1969, les halles déménagent définitivement vers Rungis, dans la banlieue de Paris.
Le réaménagemment du quartier des Halles est en marche : les premiers pavillons sont démolis en 1971 et un grand trou est creusé pour permettre l'édification d'un centre commercial. Le forum, imaginé par les architectes Georges Pencreac'h et Claude Vasconi, est inauguré en 1979, puis agrandi et agrémenté d'un jardin en 1986.
L'endroit attire de nombreux visiteurs, mais reste froid et peu accueillant. En 2004, la municipalité parisienne décide de réaménager le quartier. Elle lance pour cela un concours d'architecte, c'est le projet des français Patrick Berger et Jacques Anziutti.
- La Saint-Chapelle
Au 13ième siècle, à lépoque des Croisades, Louis IX (Saint-Louis), très croyant, achète à l'empereur de Constantinople un morceau de la Croix du Christ et quelques épines de sa Couronne. Pour conserver ces précieuses reliques dans un lieu digne d'elles, il décide de faire construire à Paris une magnifique église, un sanctuaire : ce sera la Sainte-Chapelle.
Elle a dû être construire par Pierre de Montreuil, lun architecte qui a sans doute travailler sur le chantier de Notre-Dame et à la basilique de Saint-Denis. La Sainte-Chapelle a été élevée très rapidement ; les plans ont été dessinés en 1241, les travaux ont débutés en 1246 et seront achevés dès 1248.
La Sainte-Chapelle abrite en fait deux chapelles superposées : celle du rez-de-chaussée est basse de plafond pour une église : elle mesure moins de sept mètres de haut. Elle est destinée aux serviteurs. Dans le sol, essayez de repérer les pierres tombales, elles datent pour la plupart des 14° et 15° siècles. Observez les murs peinturlurés, et le plafond en ciel étoilé. Un escalier en colimaçon conduit à la "chapelle haute" et là ouvrez les yeux. Cette chapelle était réservée à la famille royale et aux grands officiers.
En levant la tête, vous remarquerez une balustrade qui fait le tour de l'église. A la hauteur de la quatrième fenêtre, au premier étage à droite, un étroit passage permettait l'accès à l'oratoire : le roi pouvait ainsi voir sans être vu et assister aux cérémonies en toute discrétion.
15 splendides vitraux de 15 mètres de hauteur, qui éclairent l'endroit de leurs tons rares et changeants. Chaque grande baie raconte un morceau de l'Ancien Testament. En tout, 1134 scènes, dont 720 remontent au 1"° siècle, époque où on décida de restaurer la Sainte-Chapelle.
En sortant, regardez cette superbe flèche dressée en 1857 et reconstruite 5 fois. Elle s'élève à 75 mètres au-dessus du sol.
- La Conciergerie
Construite par Philippe le Bel, petit-fils de Saint-Louis, en 1898, la Conciergerie devint, lorsque le roi s'installa au Louvre, la première prison de Paris, et elle le restera jusqu'à la fin du 19° siècle.
Aujourd'hui, elle fait partie du Palais de Justice.
La salle des gardes : l'entrée actuelle de la Conciergerie date de 1864; elle donne accès à une petite cour où s'ouvre à droite la porte de la salle des gardes. Deux escaliers mènent aux tours César et d'Argent où furent enfermés des prisonniers comme Ravaillac, l'assassin du roi Henri IV, Lacenaire, un autre célèbre assassin, ou encore le duc d'Orléans. Au fond, une porte ouvre sur la salle des gens d'armes.
La salle des gens d'armes : Elle était réservée aux gens de service de la prison. Elle est très vaste : 1 800 m2 - près de 70 mètres de long, 28 mètres de large, 8,55 mètres de haut , elle est divisée en quatre parties par trois rangées de colonnes et de piliers. Vous remarquerez les quatres immenses cheminées qui permettaient de la chauffer, et dans lesquelles vous pouvez faire rôtir un boeuf entier. Autrefois, cet espace était divisé en plusieurs cachots minuscules, sans lumière et sans air.
La galerie des prisonniers : Elle est composée de plusieurs salles. On peut encore voir aujourd'hui l'endroit réservé aux hommes, celui des femmes, la fontaine où elles lavaient leur linge, la table de pierre, la petite cour...
Cette galerie fut habitée par Marie-Antoinette mais aussi par Madame de Récamier, Prudhon, Danton, Desmoulin, Saint-Just,... La partie gauche de la était réservée aux condamnés avant qu'ils partent à l'échafaud. Dans la partie droite se trouvait le cachot de MArie-Antoinette, qui fut transformé en chapelle en 1816.
Au premier étage, vous pourrez lire, la liste de tous les guillotinés de la Révolution. Vous verrez aussi la reconstitution de quelques cellules, qui vous donnera une idée de ce qu'était la vie en prison il y a deux siècles.
La salle des Girondins : C'est une ancienne chapelle dédiée à la Vierge. Elle porte ce nom en souvenir des 21 députés girondins condamnés à mort par le tribunal révolutionnaire. Ils y passèrent leur dernière nuit avant d'être exécutés, le 30 octobre 1793.
Une évasion manquée : Bien très surveillée, la reine Marie-Antoinette avait reçu de l'argent de la part d'un chevalier qui voulait l'aider à s'enfuir. Cet argent devait servir à payer ses gardiens pour qu'ils ferment les yeux, mais l'un d'eux se dép^cha d'aller tout raconter au comité de sûreté générale, et la reine fut transférée dans un cachot plus éloigné de l'entrée. Marie-Antoinette, surnomée "l'Autrichienneé" par les français qui ne l'aimaient pas, y resta 35 jours. Elle fut guillotinée le 16 octobre 1793.
Direction l'échafaud : Entre janvier 1793 et juillet 1794, 2 500 prisonniers ont quitté la Conciergerie pour l'un des trois échafauds de Paris : place de la Révolution (place de la Concorde), place de Grève devant l'Hôtel de Ville et place du Trône-Renversé (devenue place de la Nation).
L'époque des sans-culottes : Les parisiens, qui réclamaient la guillotine pour le roi et tous les nobles, étaient appelés des "sans-culeootes" non parcequ'ils n'en portaient pas, mais parce qu'ils avaient un pantalon et pas de "culotte" des riches - c'était une sorte de caleçon long qui s'arrêtait aux genoux; sur leurs mollets, les nobles mettaient des bas en soie.
quelle idée originale ..un blog à deux !! votre présentation est superbe, en route pour Paris, je prends mon GPS, ma carte Michelin, un ou deux saucissons et un bon pain de campagne et j'arrive sur la Capitale ;))
RépondreSupprimerBises cousin à toi aussi Kaouette !
Je sens qu'on va se régaler avec ce blog.
RépondreSupprimermerci à vous deux mais va falloir etre patient car la traversée de PARIS ne va pas se faire en un jour mdrrrr
RépondreSupprimera+
jm
oui comme dit JM y a du travail pour quelques mois... avec notre chère Capitale
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