A visiter :
- Opéra Garnier
Vu et photographié :
- Musée Grévin
Cher(e) visiteur(se), bienvenue...au musée Grévin qui est le miroir de l'actualité en trois dimensions, un lieu mythique du divertissement et de l'illusion. Depuis 1882, on y présente les célébrités modernes qui marquent leur époque. Stars, hommes politiques, célébrités internationales, ou personnages historiques, le "Tout Paris", élu par l'Académie Grévin, se donne rendez-vous à Grévin.
Place aux rencontres inédites dans un monde où la réalité se confond avec l'apparence, le vrai ou le faux.
Fort d'un savoir- faire de 120 ans, Grévin symbolise cet art si particulier de la cire qui restitue dans les moindres détails le réalisme des personnages historiques ou comtemporains : l'attitude, le grain de la peau, le regard, le costume. Le réalisme des personnages, sculptés à partir de leurs illustres modèles, n'a jamais été aussi troublant.
"Le portrait de cire au fil des siècles,
L'emploi de la cire remonte à la plus haute Antiquité. Elle est utilisée dans l'ancienne Egypte à des fins magiques, soit dans des rites de sorcellerie, soit dans des rites religieux, et dans l'Antiquité romaine, pour les sculptures funéraires qui ornent les maisons des personnalités importantes. La coutume d'exposer une image des morts en cire revêtus de vêtements d'apparats, renaît dans la France du Moyen-Age et reste en vigueur dans le cérémonial de la Cour jusqu'au 17° siècle.
L'emploi de la cire remonte à la plus haute Antiquité. Elle est utilisée dans l'ancienne Egypte à des fins magiques, soit dans des rites de sorcellerie, soit dans des rites religieux, et dans l'Antiquité romaine, pour les sculptures funéraires qui ornent les maisons des personnalités importantes. La coutume d'exposer une image des morts en cire revêtus de vêtements d'apparats, renaît dans la France du Moyen-Age et reste en vigueur dans le cérémonial de la Cour jusqu'au 17° siècle.
Au 17° siècle, le travail de la sculpture en cire se développe et devient en France un art à la Cour : le plus connu de ces portraits est celui de Louis XIV, réalisé par Antoine Benoist et conservé à Versailles. Il présente, avec une vérité qui contraste avec ses portraits officiels, les traits fatigués du roi vieilli. A la fin du 17° siècle, apparaît une nouvelle utilisation de ces sculptures de cire : les cabinets de cire. Antoine Benoist expose publiquement "le cercle royal de la Reine Marie-Thérèse", composé de personnages de l'entourage de la Reine.
Au 18° siècle, c'est l'allemand Curtius qui relance la mode des cabinets de cire. Invité à Paris par le prince de Conti, il présente au Palais Royal une attraction qui fait sensation : "la famille royal au Grand Couvert à Versailles".Sa nièce, la future Mme Tussaud, l'assiste. En 1789, devenue célèbre, elle le remplace et moule les visages de Robespierre, de Marat assassiné, ainsi que les têtes décapitées de Luois XVI et de Marie-Antoinette. A la mort de son oncle, elle part à Londres pour y ouvrir son célèbre musée.
Il faut alors attendre la deuxième partie du 19° siècle pour voir renaître l'intérêt pour les fugures de cire, avec Arthur Meyer qui ouvre le Musée Grévin."
(d'après le dépliant du Musée Grévin)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire